Qui est donc Maxime ?

Mon fils Maxime a un profil dit atypique.
Il a été diagnostiqué multi dys-, un terme utilisé pour définir une combinaison de plusieurs troubles cognitifs spécifiques différenciés chez un individu: dyspraxique, dysgraphique, dyslexique, dysorthographique et avec un TDAI (Troubles De l’Attention avec Impulsivité) pour couronner le tout.

Dès l’âge de 3 ans, il a commencé plusieurs suivis thérapeutiques: psychologues, psychomotricien, orthophoniste, orthoptiste, ergothérapeute, etc., chacun avec ses outils et techniques propres, qu’il devait tous intégrer et utiliser. Tous ces suivis représentaient un investissement et un effort considérables, tant pour lui que pour moi.

En dépit de tout cela, et aussi de la bonne volonté de ses maîtresses – qui ont fait du mieux qu’elles pouvaient, avec presque une trentaine d’enfants par classe – il demeurait encore en grande difficulté dans ses apprentissages.

Quand le temps des devoirs est arrivé, vers l’âge de 5-6 ans, je me suis sentie désemparée, incapable de pouvoir l’aider. Je ne parvenais pas à comprendre ce qu’il ne comprenait pas ! Et c’était vraiment troublant.

J’ai tout essayé: réexpliquer calmement, réexpliquer différemment… mais rien n’y faisait, le ton finissait fatalement par monter et nous par nous énerver. Je me sentais impuissante, mais, en même temps, je ne voulais pas que notre relation se dégrade à cause de cela.

C’est à ce moment-là que je pris la décision d’acquérir des outils pédagogiques performants, afin de pouvoir être une réelle ressource pour lui, et de pouvoir l’accompagner au mieux dans son développement émotionnel et cognitif.

Les stratégies PNL d’apprentissage m’ont sauvé la vie! Grâce à elles, Maxime a pu arrêter presque tous les suivis thérapeutiques, exception faite de l’orthophoniste, car elle y était justement formée. Les avantages? On n’était plus que deux, on parlait le même langage, avec une seule technique à l’oeuvre, et le suivi était quotidien.

Dès ses 7 ans, nous avons travaillé ensemble et mis en place ces outils ludiques, simples et efficaces. Ils ont eu pour effet non seulement de lui faire reprendre goût aux apprentissages, mais aussi et surtout de lui faire retrouver sa confiance en lui, et par conséquent la motivation de travailler, et ce jusqu’à parvenir à s’amuser à apprendre, chose impensable jusque-là!

Nous l’avons également inscrit dans une école privée genevoise (l’École Moderne pédagogie Freinet, aux Eaux-Vives à Genève, pour ne pas la nommer), qui lui a permis d’évoluer dans un cadre bienveillant et respectueux de son rythme et de sa différence.

Àgé maintenant de 13 ans, Maxime a récupéré tout son retard. Il est épanoui, autonome dans son travail et fier de tout ce qu’il a accompli!

Maxime a été mon premier élève. Devant cette réussite, l’idée m’est venue d’en faire bénéficier le plus grand nombre possible de jeunes à travers l’Institut Maxime. Dont acte!

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